Scène de famille, nous discutons tous les quatre, c’est-à-dire les enfants, myself et Pedro.
Petite parenthèse : Pedro c’est mon « life partner » (comme disent nos amis anglo-saxons) et le père de mes deux ados… Ses copains l’ont toujours surnommé Pac, initiales de Pierre-Antoine Canot, mais aussi Pac comme « pack », rapport à sa passion immodérée pour le rugby et la bière… Moi, quand je l’ai rencontré, je l’appelais religieusement Pierre-Antoine, rien que pour le plaisir de lui lancer « Mais vous-zêtes-zivre Pierre-Antoine », comme dans la série Dallas quand J.R. tance vertement Sue-Ellen qui vient de se jeter un énième godet derrière le décolleté… Et puis j’ai changé pour Pedro, sans doute parce que ça rime avec « sang chaud » et « chorizo ».
Fin de la parenthèse. Nous sommes donc tous les quatre en train de tailler un fabuleux costard à un certain Monsieur Rostand, collègue de travail de Pedro qui arpente les couloirs de la boîte avec un bic à 4 couleurs dans la poche-poitrine et une clé USB autour du cou. Soudain, Finette intervient dans le débat :
Finette : - Rostand, Rostand… ça m’dit quelque chose, y a pas un type qu’a écrit un bouquin ?
Moi : - Absolument ma chérie, c’est Edmond Rostand, il a écrit…
Et là, en éducatrice toujours sur la brèche, je tapote mon nez du bout de mon doigt.
Finette : - Ah ouiiiiiiiiiiiiii… Pinocchio !
Argh. C’est Cyrano qu’on assassine sur l’autel de la littérature française.
ravie de rencontrer Pedro ;-)
RépondreSupprimerIl est pas mal en plus !
RépondreSupprimerC'est celui que j'avais baptisé Léon? Pauv' garçon. Personne ne l'appelle par son vrai nom.
RépondreSupprimerC'est un homme multiple !
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